J’ai testé le stérilet hormonal !

Et je ne l'ai pas validé.

Trouver la conception qui nous convient peut devenir un vrai challenge pour les femmes. Pour certaines, ça devient même un parcours du combattant.
Nous avons le choix entre plusieurs types de contraceptifs et c’est pas toujours évident de s’y retrouver entre comprendre leurs différences et savoir lequel est le mieux pour nous.

Après mon témoignage sur la prise de la pilule (en continu), voici mon expérience avec le stérilet hormonal « Jaydess ».

Le changement de contraception

endométriose

Souffrant d’endométriose, j’ai été mise sous pilule en continu il y a quelques années car c’est l’un des principaux « traitements » de cette maladie. Je ne l’ai jamais supporté malgré de nombreuses années à essayer d’en trouver une qui me convienne. 

Après mûre réflexion, je décide de changer de type de prise de contraception, mon corps étant visiblement trop “sensible” pour supporter la pilule. La gynéco me conseille le stérilet car le mode de diffusion des hormones est locale (utérus) à l’inverse de la pilule, qui passe par l’estomac et ensuite par le sang.

Endométriose oblige, le stérilet est forcément un stérilet hormonal et comme je n’ai pas d’enfant, la gynéco me prescrit le Jaydess, qui est un format plus adapté.

Je passe au stérilet

endométriose

La pose : vraiment pas agréable et pourtant la douleur, je connais ! Je ne le ferai pas deux fois. Il est conseillé d’être accompagné par quelqu’un car on n’est pas forcément en état de conduire après la pose.
Ensuite, il faut être patiente et laisser au moins 4 mois (selon ma gynéco) pour que le corps accepte le stérilet : il est au départ considéré comme un corps étranger. Votre corps va vouloir l’expulser et au vu de l’endroit, ça se manifeste par des contractions, parfois très douloureuses. Dans certains cas, certaines corps peuvent totalement rejeter le stérilet (aller voir votre gynéco en urgence si cela vous arrive).
J’ai donc patienté 4 mois avec des douleurs quotidiennes et assez handicapantes pour aller travailler.

J’ai laissé du temps à mon corps pour accepter ce corps étranger.
Mais les mois passent et les douleurs persistent : j’ai parfois comme des coups de poignards au niveau du bas ventre qui me plie en deux, même en pleine rue. Une douleur au niveau de l’ovaire gauche se fait constante. Celle-ci persiste malgré le fait que j’ai retiré le stérilet il y a quelques temps.
De grosses douleurs lombaires m’empêchant de rester vraiment debout sont apparus. Impossible de danser correctement ou de marcher trop longtemps.

Au bout de 1 an, je décide le faire retirer.
Dommage, car au niveau des hormones, mon corps répondait bien à ce mode de diffusion, j’étais beaucoup moins impacté qu’avec la pilule.

Conclusion

endométriose

Le stérilet pourquoi pas, si vous avez l’utérus adapté. Le mien ne l’était pas, car mes ovaires étaient trop gros, ce qui me donnait ces douleurs quotidiennes (j’ai également le symptômes des ovaires poly-kystiques). Certaines femmes vont très bien le supporter, d’autres non. À vous de faire le choix.

Personnellement, je ne peux que recommander la symptothermie, qui est une méthode aussi efficace que la pilule mais qui respecte votre corps et surtout, vous permet de mieux le découvrir, mieux l’appréhender, ce qui vous permet à vous de mieux vous connaitre 🙂

Sans hormones depuis (vive la symptothermie), je vis beaucoup mieux.
Un travail approfondi sur moi-même et de mes émotions ainsi qu’une alimentation saine, de la la naturopathie me permettent de gérer mon endométriose : aujourd’hui’hui, mes grosses de douleurs n’existent plus, 1 Ibuprofen, une bouillotte chaude et le tour est joué quand arrive mes règles.

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